Après de nombreux records de vente, il semblerait qu’Apple en batte un nouveau : celui du nombre de dollars (257 milliards) investis uniquement dans le rachat de dettes de l’entreprise.

Ces 257 milliards de dollars seraient suffisants pour acheter tous les actifs du plus important fond commun à revenu fixe du monde, le Vanguard Total Bond Market Index Fund, qui détient environ 145 milliards de dollars en y ajoutant les obligations d’entreprises, hypothécaires et gouvernementales.

Autrement dit, si l’entreprise Apple était un fond commun d’obligations, elle pourrait tuer la concurrence.

Comme de nombreuses entreprises de nouvelle technologie, Apple résiste au transfert sur le sol américain de l’argent qu’il gagne à l’étranger et ce, pour éviter de souffrir du taux important de l’impôt sur le revenu des sociétés. Au lieu de cela, la société Californienne investit dans les obligations de sociétés et d’autres actifs comme les fonds du marché monétaire ou le Trésor américain.

En d’autres termes, Apple programme le rachat massif d’actions par la dette. Cela lui évite les lourdes taxes de rapatriements encore en vigueur tout en offrant une nette augmentation des revenus. De plus, les revenus d’intérêts et les dividendes couvrant plus que ses charges d’intérêt, cela ne coûte rien à la société.

L’entreprise à la pomme la plus célèbre du monde a retrouvé l’espoir de transférer ses liquidités sur le sol américain (90% d’entre elles se trouvant en dehors des frontières) grâce au plan fiscal du président Donald Trump prévoyant un taux d’imposition de rapatriement plus faible.

Les dirigeants de l’entreprise et notamment Luca Maestri, le responsable financier de la multinationale, restent prudents sur le sujet d’un potentiel rapatriement et déclarent qu’ils prendront les décisions qui s’imposent si cela venait à se produire.

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