Hier, la Cour d’appel des États-Unis pour le cinquième circuit a annulé une décision du Conseil national des relations de travail (NLRB) qui avait reconnu Apple coupable de violation de la loi fédérale sur le travail dans son magasin au World Trade Center à New York. Cette décision a des implications significatives.

Contexte de l’affaire

L’affaire concerne des événements survenus en 2022, au cours d’une campagne d’organisation menée par les employés du magasin Apple en collaboration avec les Communications Workers of America (CWA).

Un employé, Jordan Vasquez, a témoigné qu’un manager senior lui avait demandé s’il avait discuté de la rémunération avec ses collègues et combien de personnes il avait interrogées. Le manager aurait également posé des questions sur les efforts de syndicalisation.

Le NLRB a estimé que cet échange constituait une « interrogation coercitive » et a jugé qu’Apple avait enfreint la loi en retirant sélectivement des documents syndicaux de la salle de repos, tout en laissant d’autres matériaux non liés au travail, tels que des coupons de restaurants et des journaux.

La décision de la Cour d’appel

Dans son appel, Apple a soutenu que la conversation avec Vasquez était innocente et que les politiques de la salle de repos étaient appliquées de manière cohérente, sans tenir compte du contenu. Aujourd’hui, comme rapporté par Courthouse News, le cinquième circuit a décidé en faveur d’Apple :

  • Sur la revendication d’interrogation : La Cour a rejeté la constatation du NLRB selon laquelle le manager d’Apple avait illégalement interrogé Vasquez et a souligné que la conversation avait eu lieu en public sur le sol de vente, dans le cadre d’un contrôle de routine.
  • Sur la suppression des tracts : Le Conseil a soutenu que l’application par Apple était sélective, ce qui aurait violé la loi. Toutefois, le cinquième circuit a à nouveau soutenu Apple, faisant référence à des témoignages cohérents affirmant que les managers avaient retiré divers matériaux écrits laissés sans surveillance, y compris des affiches personnelles et des annonces de fêtes d’adieu.

Analyse de la situation

Pour le dire simplement, alors qu’Apple continue de faire face aux conséquences des efforts de syndicalisation à travers ses magasins aux États-Unis, la décision de cette semaine est une victoire claire. Elle établit un précédent défavorable pour l’interprétation du NLRB sur ce qui constitue coercition et discrimination dans le cadre de l’organisation au travail.

Pour l’instant, Apple évite les remèdes qui avaient été ordonnés, tels que des directives de cessation et d’abstention et l’affichage d’avis dans le lieu de travail. Cependant, le paysage juridique plus large autour des efforts de syndicalisation dans la technologie demeure tendu.

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