Le gouvernement britannique a partagé ses plans pour réglementer les géants de la technologie comme Apple, afin de garantir que le marché numérique du pays soit plus ouvert à la concurrence et non dominé par des entreprises individuelles.

App Store, concurrence numérique, Grande-Bretagne

La DMU (Digital Markets Unit) créée en avril avec de nouveaux pouvoirs va désormais pouvoir désigner les grandes entreprises technologiques comme « Stategic Market Status ». Les entreprises ayant le statut SMS seront tenues de « suivre de nouvelles règles de conduite » qui visent à stimuler la concurrence et la croissance de l’économie.

Le DMU, ​​explique le gouvernement, travaillera aux côtés des entreprises pour accroître la concurrence dans le secteur de la technologie numérique, ce qui se traduira par plus d’innovation et des conditions plus équitables pour les entreprises britanniques, y compris les startups, les éditeurs et les annonceurs.

Bien que la liste des sociétés de SMS n’ait pas encore été partagée, il est fort probable que des sociétés comme Apple, Amazon et Facebook en fassent partie, compte tenu des nombreuses inquiétudes concernant la concurrence et le monopole de ces sociétés. Quant à Apple, les plus gros risques concernent l’App Store et le prétendu monopole dans le secteur des applications mobiles.

L’organisme britannique peut exiger que les entreprises ne limitent plus les utilisateurs à un service spécifique ou prédéfini, afin de faciliter la concurrence. Si une entreprise ne respecte pas les nouvelles règles, elle sera passible d’amendes très élevées. Parmi les conséquences pour Apple pourrait être l’obligation de proposer des stores alternatifs ou de ne pas intégrer d’applications pré-installées sur iOS. De plus, le DMU pourrait demander à Apple d’annuler certaines décisions liées au refus de publier des applications spécifiques sur l’App Store.

Le secrétaire britannique au numérique, Oliver Dowden, a qualifié les nouvelles mesures d’effort pour donner aux petites entreprises une chance de rivaliser sur le marché numérique et de s’assurer que les grandes entreprises technologiques respectent les règles.

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