L’affaire du BatteryGate continue de faire parler d’elle, et pour cause, la DGCCRF a condamné Apple à payer une amende de 25 millions d’euros. La raison première est la « pratique commerciale trompeuse par omission » de la part du géant américain.

BatteryGate

Rappelons que le BatteryGate date de 2017 lorsque Apple a décidé de mettre en place une barrière dans iOS pour les appareils équipés d’une batterie usagée. Cela concernait les iPhone 6, iPhone SE et iPhone 7. Ce changement opéré dans iOS ralentissait fâcheusement les performances de l’iPhone, sans que l’utilisateur en soi averti. De plus, Apple ne leur permettait pas de désactiver cette fonction de ralentissement, visant à protéger les composants de l’iPhone. Le BatteryGate est né dès lors que les utilisateurs ont fait connaître leur mécontentement. Pour répondre à la grogne, Cupertino avait alors lancé un programme de remplacement des batteries. Mais cela n’a pas suffit à calmer les consommateurs, quand bien même Apple leur remboursait les frais engagés s’ils avaient fait remplacé la batterie de leur iPhone par leurs propres moyens.

L’association HOP (Halte à l’obsolescence programmée) a alors initié une plainte à l’encontre d’Apple. Elle accuse la firme californienne d’avoir tromper ses clients, tout en soulignant le manque d’informations. Bien entendu, il est aussi question d’obsolescence programmée.

La DGCCRF s’est rangé du côté de HOP. Le directeur de cabinet, Loïc Tanguy, avait déclaré : « Les consommateurs auraient dû être informés du risque. Ce défaut d’information des consommateurs constitue une pratique commerciale trompeuse par omission. »

Si Apple a depuis intégré une option dans iOS permettant de désactiver le ralentissement, le mal est déjà fait. Désormais, ce sont pas moins de 25 millions d’euros qui lui sont réclamés dans cette affaire.

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