Début novembre, nous vous parlions du projet de loi « Investigatory Powers Bill » lancé par le Royaume-Uni qui obligerait les entreprises comme Apple ou encore Google à donner un accès au gouvernement aux données privées de leurs utilisateurs. Le projet de loi est actuellement en cours et est soutenu par le Premier Ministre David Cameron. Apple a fait savoir qu’elle s’opposait formellement à ce dernier pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, elle-même n’aurait pas accès à ces données privées, et ne souhaite pas créer une porte dérobée qui pourrait aussi être utilisée par des pirates. Apple a toujours maintenu sa position qui va dans le sens de ses clients. Le fait de donner les clés à des agences gouvernementales pourrait être mal interprété par les utilisateurs.

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Le Royaume-Uni fait valoir son projet de loi pour des cas spécifiques. Il peut être question d’enquêtes à propos de terrorisme, d’enlèvement d’enfant ou d’autres affaires aussi importantes. Certains analystes pensent qu’Apple aurait la possibilité de stocker les clés de chiffrages de leurs appareils au cas où le gouvernement en ait besoin. Ce ne serait pas une mince affaire !

Pour l’heure, Apple n’est pas prête à accorder une telle chose au risque de voir leurs appareils interdits à la vente dans le pays. Dans le cas contraire, on imagine que la firme californienne imposera aussi ses propres règles pour chacune des demandes provenant d’agences gouvernementales dans le cadre d’une enquête criminelle.

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