Le nom d’Ice Breaker vous rappelle t’il quelque chose ? Si non, et bien sachez que c’est le premier jeu du studio Nitrome adapté sur nos écrans tactiles, sous le nom de l’éditeur Rovio Star à l’époque. Depuis, le temps s’est écoulé et le studio a créé et publié de nouveaux jeux de façon indépendante. Le dernier d’entre eux, Gunbrick, est sortit le 8 janvier 2015 sur l’App Store pour le prix de 2,99€. Cette équipe qui nous a produit de très bons jeux jusqu’ici a t’elle continué dans cette lancée? Ce test devrait nous en donner la réponse.

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L’histoire

Lors de l’apparition du premier écran de chargement, on perçoit que le jeu sera totalement loufoque et déjanté, et ce sentiment se confirme tout au début de « l’histoire ». Nous incarnons un jeune garçon jaune (dont le nez rappelle celui de certains gnomes d’Ice Breaker) qui s’ennuie terriblement sur son ordinateur. C’est alors qu’il aperçoit la publicité d’un Gunbrick, puis de nombreux reportages qui évoquent cette nouvelle invention. Il décide donc, en voyant tout l’intérêt autour de ce produit, d’en commander un (qui coute, par ailleurs, une somme colossale) et se le fait livrer instantanément. Mais qu’est-ce donc qu’un Gunbrick? C’est une sorte de boite géante que l’on peut contrôler en rentrant à l’intérieur et qui nous permet, entre autre, de tout casser sur notre chemin. Notre petit héros jaune commence donc à faire « joujou » avec ce nouveau gadget en traversant les niveaux les uns à la suite des autres, mais il s’attire très vite des ennuis auprès de la police qui part à sa poursuite. L’histoire est racontée au début de certains niveaux par quelques cases de bande dessinée animées. Il n’y a aucun dialogue ou autre, donc ne vous faite pas de soucis au niveau de la compréhension de ce scénario digne des plus grands films d’action.

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Le gameplay

Gunbrick semble à mi-chemin entre un jeu de plateforme et un jeu de puzzle. Le but est de parcourir un niveau d’un point A à un point B, mais pour y arriver, il faut faire marcher ses méninges et résoudre de nombreux puzzles. Le Gunbrick est très simple à contrôler, il faut faire glisser notre doigt vers la gauche ou la droite pour le faire « rouler » (à chaque fois qu’il avance d’une case, notre boite jaune se retrouve sur une face différente) dans une direction, et il suffit de maintenir un doigt appuyé pour qu’il puisse tirer. Le mécanisme de déplacement est un peu spécial, et il faudra, très régulièrement, anticiper la face sur laquelle se retrouvera le Gunbrick lorsqu’il se situera sur telle ou telle case, pour effectuer telle action; et modifier cette face si cela s’avère nécessaire en avançant sur un certain nombre de carreaux avec le « tir » de la machine, puis en revenant en arrière. De nombreux mécanismes se trouvent dans le jeu: il faudra déclencher des interrupteurs pour atteindre certains endroits, traverser des flammes en utilisant la seule face protégée de notre machine, faire attentions aux ennemis qui nous tirent dessus, utiliser l’électromagnétisme de certaines plateformes,…

Le jeu contient même 3 phases de « boss » intéressantes lors desquelles il faut affronter un ennemi beaucoup plus puissant.

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Les décors

Les décors sont excellents. Il y a trois types d’environnement: la ville (et même ses égouts), le désert (avec arènes), et la ville mais la nuit cette fois-ci, dans une ambiance festive avec clubs et autres. Les graphismes sont très jolis et colorés (pour ceux qui aiment le style pixélisé), très animés (avec un grand nombre d’objets cassables, et des personnages que l’on peut écraser), et remplis de clin d’oeil à la culture populaire ou au jeu IceBreaker (vous ne serez, par ailleurs, pas dépaysé en voyant les design de ce jeu si vous y avez joué). Certains endroits porteront même à sourire.

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L’ambiance sonore

Les musiques du jeu sont rétro et animées, il y a de nombreux bruitages qui vivifient le soft. C’est une grande réussite sur ce point aussi.

Le rapport qualité/prix

Pour 2,99€, Nitrome nous gratifie là d’un titre excellent de tout point de vue, tant dans le gameplay que dans le design, avec en prime, un univers loufoque et totalement déjanté qui en fera sourire plus d’un. Mais, car il y a toujours un « mais », le gros défaut du jeu se trouve surement dans sa durée de vie: il comporte en tout 36 niveaux plus ou moins corsés, qui peuvent être finis en 2h, et, le tout, sans le moindre objet caché, ou autre secret, qui nous donnerait envi de tous les refaire afin de finir une collection; il y a seulement une dizaine de défi qui pourraient nous pousser à recommencer le jeu. Mais ne nous désespérons pas tout de suite, le studio n’a pas cessé d’améliorer le contenu d’Icebreaker au fil des mises à jour, allant jusqu’à doubler le contenu originel du jeu, espérons qu’il en fera autant avec ce dernier.

> Télécharger Gunbrick sur l’App Store : 2,99€

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