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La Commission Européenne a demandé à Apple et Google de revoir le système des applications dites Freemium qui en fait nécessitent des achats in-app dans la plupart des cas. Ce modèle est devenue monnaie courante, les développeurs/éditeurs ont maintenant pris le coup de sortir leur application gratuitement. En contre partie, les utilisateurs sont souvent invités à passer à la caisse pour poursuivre le jeu ou profiter d’options payantes.

Viviane Reding, la commissaire de justice de l’Union Européenne, reconnaît que les applications sont devenues de grosses sources de revenus pour des sociétés qui embauchent de la même manière.

« Selon Distimo, spécialiste de l’analyse des plateformes mobiles, environ 80 % des revenus d’un fournisseur – estimés à plus de 10 milliards d’euros par an – proviennent de ce que l‘on appelle communément les achats dans l’application, c’est-à-dire des achats effectués par les consommateurs à l’intérieur d’une application dans le but d’accéder à un contenu ou à des éléments particuliers ».

Depuis l’arrivée de ce modèle Freemium, de nombreuses plaintes d’utilisateurs ont été déposées. Des parents mécontents avaient savoir que leurs enfants pouvaient utiliser facilement ce système en utilisant la carte de crédit pré-enregistrées sur le compte iTunes et Google Play. Le problème survenait au moment où le facture tombait. Dans la plupart des cas, les parents ont eu gain de cause et se sont vus être remboursés intégralement.

Depuis la politique d’Apple a nettement changé notamment en spécifiant sous chaque application qu’elle contient des achats in-app. De plus, une limite de temps a été imposée dans iOS demandant à l’utilisateur de saisir à nouveau le code au bout de 15 minutes.

Maintenant, l’Union Européenne demandent aux concernés de proposer une nouvelle stratégie pour vendre leur application. Le but étant de revoir leur copie sur le Freemium, qui au final n’est jamais gratuit. On appel cela induire le client en erreur. Et cette pratique est directement en désaccord total avec les lois de l’Union Européenne et celles de la protection des consommateurs.

Combien de fois avons nous entendu que les utilisateurs préfèrent de loin payer une application et y avoir accès à 100%, au lieu de dépenser des sommes chaque jour ou mois. Avant les éditeurs avaient pour habitude de proposer une application gratuite pour tester, et une autre payante mais complète sans aucun achat in-app.

Il reste à savoir ce que les éditeurs et autres développeurs proposerons comme solution. Peut-être qu’il serait temps d’arrêter de prendre les utilisateurs pour des vaches à lait ou même des pigeons ! (via)

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