Facebook est sur le point de donner à ses utilisateurs plus de contrôle sur leurs données personnelles. Quelle est la cause de cet acte soudain de gentillesse envers nous, les consommateurs ? Eh bien, il s’agit de la nouvelle loi européenne appelée General Data Protection Regulation (ou GDPR), qui entrera en vigueur à partir de mai. Son objectif principal est de donner aux utilisateurs plus de contrôle sur leurs propres données.

« Nous déployons un nouveau centre de confidentialité à l’échelle mondiale qui mettra les principaux paramètres de confidentialité de Facebook au même endroit et facilitera la gestion des données pour les utilisateurs », a annoncé Sheryl Sandberg, chef de l’exploitation de Facebook, lors d’un événement Facebook à Bruxelles hier. « Nos applications sont depuis longtemps axées sur la transparence et le contrôle, ce qui nous donne une excellente base pour répondre à toutes les exigences du GDPR et nous inciter à continuer à investir dans des produits et des outils éducatifs pour protéger la vie privée ».

Ce n’est pas la première fois que le réseau social impose des changements sur ses paramètres de confidentialité. En 2009, la société a tenté de revendiquer la propriété des images et des données de tous les utilisateurs, ce qui a indigné la communauté, avant d’être annulée.

Le GDPR sera responsable non seulement de Facebook, mais aussi pour chaque institution, où les données personnelles sont enregistrées et conservées, et oblige les personnes concernées à informer les utilisateurs si une violation de données se produit, dans les 72 heures qui suivent. Si une entreprise décide d’enfreindre la réglementation, elle devra payer une amende au moins égale à 4% de son chiffre d’affaires annuel, soit 20 millions d’euros (environ 24,5 millions de dollars). Dans le cas de Facebook, cela se traduit par environ 1,1 milliard de dollars, sur la base de leurs 27,6 milliards de dollars accumulés en 2016.

Les outils de confidentialité à venir et leurs fonctions n’ont pas encore été annoncés par l’entreprise, mais seront disponibles pour tous les 2,2 milliards d’utilisateurs dans le monde.

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