Les membres de House Republicans ont une idée pour forcer les grandes entreprises comme Apple à payer des impôts sur les liquidités placées à l’étranger. Selon Bloomberg et The Wall Street Journal, ce projet de loi vise à mettre en place aux États-Unis une taxe de 12% sur les milliards de dollars hors du sol américain.

Dans le cas d’Apple, ce sont pas moins de 262 milliards de dollars qui ne sont actuellement soumis à l’impôt de l’Oncle Sam. Si Apple devait choisir de payer la taxe sur 8 ans, ce taux atteindrait 12,5%. Le point positif pour Apple et d’autres entreprises, cependant, est qu’ils seraient en mesure de ramener leurs futurs bénéfices aux États-Unis en franchise d’impôt. D’après le Comité mixte sur la fiscalité, ce projet de loi permettrait d’augmenter les recettes de 223,1 milliards de dollars d’ici 2027.

À l’heure actuelle, les entreprises américaines paient des impôts sur les bénéfices étrangers dans le pays où ces bénéfices sont réalisés. Les États-Unis imposent ensuite une taxe de 35%, moins les impôts étrangers déjà payés, dans le cas où ces sociétés décident de rapatrier leur trésor de guerre aux États-Unis, rien ne les y oblige.

Depuis longtemps, Tim Cook appelle à une réforme de la fiscalité américaine afin que la part à payer soit équitable si Apple venait à payer ses impôts aux États-Unis suite au rapatriement des milliards de dollars actuellement en Irlande. Luca Maestri, CFO d’Apple, partage également l’avis de Tim : « nous disons depuis plusieurs années que nous avons vraiment besoin d’une réforme, d’une réforme de l’impôt des sociétés. »

Reste maintenant à savoir si la proposition de House Republicans conviendra à Apple et autres entreprises concernées…

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