D’après une nouvelle étude menée par l’Université de Cardiff, Twitter serait en mesure d’identifier plus rapidement les activités violentes, comme les émeutes, bien avant que la police ne soit elle-même informée.

Il semblerait que les médias sociaux aient un avantage de plus d’une heure. Les chercheurs de l’Université de Cardiff ont analysé environ 1,6 million de tweets liés aux émeutes de Londres en 2011 et ont constaté que dans l’arrondissement d’Enfield, les systèmes informatiques auraient pu détecter des rapports de désordre de Twitter une heure et 23 minutes avant que la police ne soit prévenue.

« Dans cette étude, nous montrons que les médias sociaux en ligne deviennent le lieu idéal pour signaler les observations sur les événements quotidiens – y compris le désordre social et les activités criminelles », a déclaré le co-auteur de l’étude, le Dr Pete Burnap.

Pour autant, la police ne deviendra pas obsolète à cause des médias sociaux. Pete Burnap a tenu à préciser que cette technologie peut être utilisée pour soutenir les « méthodes de police plus établies » et les médias sociaux ne peuvent pas être une substitution à l’application de la loi.

Les fonctionnaires de la police sont bien conscients des avantages des médias sociaux, et beaucoup de services de police locaux dépendent fortement de Facebook et Twitter pour obtenir des informations publiques. Cependant, l’application de la loi repose rarement sur les données réelles provenant des médias sociaux. Cette étude montre néanmoins qu’il y a encore beaucoup de choses à explorer à ce sujet.

Partager un commentaire