Apple est à nouveau pointée du doigt par le fisc français, plus précisément, Apple Retail France qui n’est autre que la filiale française d’Apple. Bercy estime que cette dernière profite d’optimisations fiscales pour réduire ses impôts en France, en ne déclarant qu’une partie de ses revenus provenant des ventes en ligne qui sont facturées depuis l’Irlande.

Le problème est qu’Apple n’aurait déclaré que 700 millions d’euros de chiffre d’affaires sur les 4,3 milliards d’euros possiblement générés depuis la France. Comme le rapporte BFM Business, Apple France aurait déjà provisionné 12,2 millions d’euros juste au cas où le redressement fiscal tombe.

Cette histoire n’est pas sans rappeler celle qu’Apple a déjà rencontré en Irlande où la firme de Cupertino a été commandée à payer 13 milliards d’euros d’arriérés d’impôts par Bruxelles.

Pour se défendre, Apple utilise toujours sa position et rappelle qu’ « Apple est un puissant moteur de croissance en France et nous sommes très fiers que notre investissement et notre innovation soient à l’origine de la création de 180.000 emplois locaux, dont plus de 160.000 qui n’existaient pas avant que nous lancions l’App Store en 2008. » D’ajouter que « Les développeurs français ont créé plus de 50.000 applications et ont gagné plus d’un milliard d’euros en les proposant à des clients dans le monde entier. Nos 20 magasins accueillent des millions de personnes chaque année et ont des retombées économiques positives sur d’autres commerçants à travers le pays. En tant que plus grand contribuable au monde, nous savons que le paiement d’impôts est une contribution importante à la société et nous payons tout ce que nous devons partout où nous sommes implantés. »

Bien que cela soit vrai, cela ne suffira certainement pas à calmer le fisc français et son droit de réclamer les impôts dus par Apple. Nous verrons si Apple paiera ses arriérés qui d’ailleurs restent encore à être estimés par le fisc.

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