Lors de l’annonce de ses résultats financiers du 2e trimestre 2017, Apple a révélé avoir un trésor de guerre de 258 milliards de dollars en cash, dont 239 milliards sont situés à l’étranger. Concrètement, Apple donne l’impression d’être assise sur une montage  d’argent, presque l’équivalent du PIB d’un petit pays.

Cependant, il est nécessaire de faire la lumière de comment procède Apple. Tout d’abord, Apple a tout le temps besoin d’argent, mais ce ne souhaite pourtant pas piocher dans ses 239 milliards placés à l’étranger pour la simple raison que leur rapatriement aux USA lui coûterait trop cher en impôts. À la place, Apple a choisi une alternative en emprunter auprès des banques, puisque les intérêts sont inférieurs aux impôts dans le cadre du retour de son capital sur le sol américain.

Selon le Wall Street Journal, Apple a actuellement une dette de 100 milliards de dollars dans diverses banques américaines. De ce montant, 11 milliards ont été nécessaires au dernier trimestre, avec un chiffre qui est appelé à croître dans les mois à venir. Apple a en effet élargi son programme d’achat d’actions et a formalisé un fonds d’investissement de 1 milliard de dollars aux États-Unis.

Concrètement, la santé financière d’Apple n’est pas à plaindre, mais elle n’est pas non plus à la tête de plus de 250 milliards de dollars. En réalité, la géant américain a 150 milliards de dollars en cash, un capital qui le place tout de même parmi les entreprises les plus importantes du monde.

Apple pourrait prochainement changer sa situation et rapatrier son capital aux États-Unis, si le gouvernement de Trump tient sa promesse qui est de réduire les frais de retour du capital de 35% à 10% pour les grandes entreprises technologiques américaines.

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