Si Facebook expliquait encore en août dernier que la collecte de données WhatsApp n’avait aucun impact sur la confidentialité des utilisateurs, le gouvernement du Royaume-Uni a estimé qu’elles pouvaient aller à l’encontre de la loi.

Facebook a donc accepté de suspendre la collecte de données ses utilisateurs de WhatsApp au Royaume-Uni suite à une enquête provenant directement du Bureau du Commissaire à l’information.

« Nous avons clairement indiqué la loi à Facebook, et nous sommes heureux qu’ils aient accepté de suspendre l’utilisation des données des utilisateurs britanniques WhatsApp pour les publicités ou l’amélioration du produit », a déclaré Elizabeth Denham, le commissaire à l’information.

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Le Royaume-Uni n’est pas le seul pays où les actions de Facebook sont remise en question. C’est exactement la même chose qui s’est produite plus tôt en Allemagne, où Facebook s’est là aussi pliée aux exigences gourvernementales.

Facebook fait également l’objet d’une enquête en France et en Italie pour la même raison. Le fondateur de WhatsApp, Jan Koum, a déclaré que la société respectait toujours son engagement à recueillir le moins possible les données de ses utilisateurs.

D’ailleurs, le Financial Times rappelle que « l’application n’est pas assise sur une foule d’informations de ses utilisateurs, puisque les messages et les appels sont protégés par un cryptage de bout en bout et [la société ne] connait même pas leurs noms ou leur sexe. »

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