Dans le cadre d’une enquête pour meurtre, la police du Michigan a fait appel aux services de l’Université de l’État en vue de reproduire les empreintes digitales de l’utilisateur pour déverrouiller son iPhone à l’aide de l’impression 3D.

L’utilisateur n’étant plus de ce monde, il ne pouvait donc pas aider les autorités – d’autant que son corps se trouve dans un sale état qui ne permet pas de relever ses empreintes. Fort heureusement, cette personne a été impliquée dans une autre affaire. C’est d’ailleurs à cette occasion que la police avait enregistré l’empreinte de ses dix doigts, à partir desquels le professeur Anil Jain de l’Université du Michigan explique devoir travailler.

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Grâce à la technique d’impression 3D, la police souhaite donc déverrouiller l’iPhone rapidement. L’Université a demandé encore quelques semaines pour terminer ses tests. Seulement, il faut savoir qu’au bout de deux jours sans l’utilisation de l’iPhone, ou 5 tentatives de reconnaissance ratées, celui-ci se verrouille et le Touch ID n’est plus actif. Le seul moyen de déverrouiller l’appareil reste alors le traditionnel code, comme après un redémarrage de l’appareil. La police pourrait alors être face à un vrai problème, car il lui manque ce fameux code.

Reste maintenant à savoir si l’Université arrivera à ses fins, et si l’impression 3D permettra de berner le Touch ID de l’iPhone… Dans ce cas, la police espère recueillir des informations importantes sur le tueur du propriétaire de l’iPhone.

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