Dans Intelligence Artificielle (IA), il y a « Intelligence », et quoi de mieux que de partager avec les autres sur ce sujet pour faire avancer la recherche ? Seulement, Apple semble vouloir tout garder pour elle, et surtout ne pas avoir à se mélanger avec d’autres sociétés lors de la conférence Neural Information Processing Systems qui a récemment eu lieu à Montréal. Cet évènement est pourtant l’occasion de faire belles rencontres et discuter avec des experts en IA provenant des géants comme Microsoft Facebook, IBM, Google, HP et d’autres. Apple qui dans le passé y participait ne s’est pas pointée au rendez-vous cette année encore, au profit de son « culte du secret ».

Les sociétés de renom citées plus haut publient même des articles sur l’Intelligence Artificielle de manière fréquente pour évoquer leurs recherches, leurs plans et les buts recherchés – ce qu’Apple se garde de faire. Même les nouveaux arrivants chez Apple, les ingénieurs qui sortent de l’école, n’ont pas d’autres choix que de rester muets quant à leurs travaux en cours chez la firme californienne. C’est une clause de confidentialité qu’ils se doivent de respecter au risque d’aller chercher du travail ailleurs. De fait, ils n’ont aucun moyen d’être en relation avec d’autres experts en dehors d’Apple, ce qui aurait inévitablement un effet positif pour faciliter leurs recherches en cas de page blanche. « Ils sont complètement hors de la boucle », a déclaré Richard Zemel, professeur au département des sciences informatiques à l’Université de Toronto.

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Ce culte du secret a automatiquement une résultante négative quand à l’avenir de Siri, l’assistant vocal d’Apple. On sait simplement qu’Apple a racheté en 2015 les entreprises Perceptio et de VocalIQ qui se spécialisent dans l’IA. Apple doit donc trouver le meilleur moyen pour intégrer leur technologie à son système.

Mais, il pourrait y avoir du changement chez Apple très prochainement. En effet, elle aurait prévu de dévoiler quelques détails intéressants dans un futur article dans une revue scientifique. Nul doute qu’il en faudra bien d’autres pour relancer la machine et trouver des experts prêts à échanger avec ceux d’Apple, en plus de se faire bien voir par la communauté scientifique. Elle n’a pas de toute façon pas d’autre choix si elle veut innover dans le secteur de l’intelligence artificielle.

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