iMessage-appleLe lancement de iMessage aura été un franc succès et son utilisation au quotidien le prouve. Tim Cook le PDG d’Apple avait d’ailleurs annoncé des chiffres énormes : 300 milliards d’iMessages a transité en 2012. Ce succès ne fait les affaires de la Drug Enforcement Administration (DEA), un service de police fédéral des États-Unis spécialisé dans la lutte contre le trafic de drogues.

C’est le site Cnet qui rapporte les premiers rapports du service qui rencontre de grosse difficultés à surveiller en temps réel les iMessages des personnes sur écoutes : « Ils sont bien plus difficiles à intercepter qu’un appel téléphonique ou un SMS », déclare Christopher Soghoian spécialisé dans la sécurité en mèche avec l’American Civil Liberties Union. Il avait d’ailleurs mis en place le système Do Not Track qui permet de n’être pas pister par les sites Web. Toujours selon le rapport (un document interne du gouvernement), « il est impossible d’intercepter les iMessages en raison du cryptage d’iCloud, quel que soit le fournisseur de services de téléphonie cellulaire »- « Ils peuvent parfois être interceptés, selon l’endroit où l’interception se fait ».

Le problème vient également de la Federal Communication Commission qui n’a pas répondu positivement à la demande aussi bien du FBI que de la DEA. Les services de police américain demandaient d’avoir un accès au service VoIP et à la messagerie instantanée des fournisseurs afin de guetter certaines personnes dans le domaine de la drogue ou autres malfrats.

Il est tout de même assez étrange qu’il a fallu 2 ans au gouvernement américain pour s’apercevoir de ce problème de surveillance…

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